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Dictionnaire

Glossaire de botanique, d'agronomie et de paysage










Liste des substrats Liste des paillages Liste des engrais


Liste des substrats


Akadama :
Substrat minéral. pH neutre. Pour la culture des bonsaïs et le remopotage. Argile granuleuse d'origine volcanique, légèrement cuite au four. Légère et poreuse, en tous points comparable à l'argile expansée. Sèche, elle est presque blanche, mouillée, elle est brune. Très pratique pour savoir quand il faut arroser. Aucune valeur nutritive.


Argiles (argile verte, bentonite, kaolinite, akadama, kanuma...) :
Substrat minéral. pH 6,5. Pour la culture de plantes aquatiques ou de plantes de sol lourd et argileux. Faible pouvoir de rétention en eau, surtout lorsqu'elle est en profondeur, asphyxiante et étanche, elles ne retiennent l'eau qu'en surface. Aucune valeur nutritive si ce n'est la silice en elle-même. Souvent utilisée pour améliorer le complexe argilo humique en cas de sol sableux. L'argile agit comme un ciment en coagulant le carbonate de chaux (calcaire), ce qui forme des mottes compactes et grossières, difficiles à retourner et à semer. Lorsqu'elle est sèche, elle est compacte et aussi dure que de la pierre, le seul moyen de la réhumidifer est de la broyer et de l'arroser abondamment. Provoque des retards de végétation au printemps car plus difficile à réchauffer.


Basalte :
Substrat minéral. pH neutre. Roche volcanique. Riche en oligo-éléments et en silice. Fondue puis soufflée artificiellement, elle est très aérée et drainante mais reste un peu lourde. Ne libère pas de substances nutritives.


Billes d'argile expansée :
Substrat minéral. pH neutre. Pour la culture de plantes aquatiques, désertiques, les terrasses et toitures végétalisées, les fonds de pots et de fosses de plantation. Les billes sont soufflées et cuites industriellement pour leur assurer solidité et porosité. Stables, très bonne aération, très bon drainage, bonne capacité de rétention. Aucune valeur nutritive. Peut être comparé au gravier mais avec un meilleur pouvoir rétenteur et beaucoup plus léger. Aucune valeur nutritive.


Calcaire (carbonate de chaux, ou aussi carbonate de calcium) :
Substrat minéral. pH 7 à 10 selon la solubilité. Contenant du carbonate de calcium. Souvent associé à l'argile, pour la culture de végétaux de sol alcalin (ou calcicoles) comme les vignes, les pavots ou la moutarde. Fixe efficacement le carbone mais le restitue difficilement. Sèche rapidement et se réhumidifie rapidement. Valeur nutritive faible. Les sols calcaires sont souvent caillouteux, ne pas retourner trop profondément la terre sous peine de voir ressurgir les pierres à la surface. Relativement instable et très soluble, il se trouve généralement en profondeur. Il favorise bien la décomposition de la matière organique et retient bien les amendements et fertilisants. En revanche, il retient mal les éléments minéraux basiques et a la particularité de gêner l'assimilation du fer par les racines (chlorose). Perd assez vite ses matières organiques. Doit être régulièrement fertilisé.


Charbon de bois :
Substrat organique. pH neutre. Pour la culture des orchidées et autres épiphytes tropicales. Issu de la décomposition totale de végétaux ligneux sur plusieurs dizaines de milliers d'années, il contient essentiellement de la matière carbonée. Ne retient pas ou très peu l'eau mais fixe très bien les minéraux. Doit d'ailleurs être régulièrement rincé avec un acide faible (acide citrique par exemple) pour éviter les accumulations de minéraux. Ne pas utiliser pour les plantes du charbon destiné au barbecue, celui-ci est souvent traité pour avoir une meilleure combustion. Valeur nutritive faible. Stocks en cours d'épuisement.


Composts(maraîcher, de broussailles, d'écorces...) :
Substrat organique. pH variable généralement acide. Pour les cultures maraîchères et ornementales. Issus de la décomposition de végétaux divers. Décomposition rapide, libèrent beaucoup d'éléments nutritifs. Peuvent être utilisés pur pour certaines cultures (cucurbitacées et autres gros légumes). Légers et aérés, ils sont le milieu le plus propice à la microfaune. Attention, le compost mis en tas chauffe beaucoup (40 à 65°C, cela tue de nombreux vers et nématodes et attire des petits animaux à la recherche de chaleur (crapauds, hérissons...). Le compostage produit des ammoniaques et autres jus de décomposition qui ont un effet antibiotique (tue les virus, bactéries et parasites des plantes) mais qui peuvent polluer le sol et les nappes phréatiques s'ils ne sont pas récupérés par un bac étanche. Le compost produit aussi des gaz (CO2 et méthane) qui peuvent être capturés pour servir de combustible.


Eau :
Substrat minéral. Le potentiel hydrique de l'eau pure à 25°C est de 7, la température et l'oxygénation vont faire varier ce pH. Pour la culture hydroponique et les végétaux aquatiques. Ce n'est pas pour rien que la vie est apparue dans l'eau, ce substrat est intimement lié à tous les autres et sans doute le plus indispensable. C'est dans l'eau que se produit le mieux les échanges entre les ions. Sa variabilité est très forte et l'on peut dire qu'elle est fortement instable. Une eau eutrophisée (qui manque d'oxygène) sera acide, une eau très oxygénée sera basique. Une eau stagnante devient rapidement un milieu hostile car trop acide. A contrario, une eau trop oxygénée peu brûler les plantes. Les sels minéraux qu'elle peut contenir feront aussi varier son pH. Sous forme de vapeur, elle est tout à fait assimilable par les feuilles et les racines, en particulier chez les plantes aériennes. Sous forme de glace, elle est quasiment stérile. L'eau peut contenir de nombreux gaz dissous, en particulier l'oxygène et le dioxyde de carbone, c'est grâce à ces gaz que les plantes aquatiques totalement immergées peuvent survivre. En aquariophilie, on y injecte parfois du CO2 pour booster la croissance.


Ecorces de chêne liège :
Substrat organique. pH neutre. Pour la culture de tillandsias et autres broméliacées exclusivement aériennes, les orchidées et quelques autres épiphytes. C'est un substrat neutre et quasiment imputrescible, que l'on utilise plus comme support pour accrocher la plante que comme substrat. Broyé, il peut aussi convenir mélangé dans un autre substrat, car il libère très lentement et durablement de la matière azotée et carbonée.


Ecorces de conifères (pin, pruche) :
Substrat organique. pH variable de 2,5 à 7. Pour la culture des orchidées et de beaucoup d'épiphytes. On les utilise aussi mélangées à la terre de bruyère pour la culture des plantes acidophiles. Très aérées, elles se décomposent lentement (3 à 4 ans) dans le sol et encore plus lentement lorsqu'utilisées pures en pot ou à l'abri des précipitations. Leur pH très acide au début devient neutre, voire alcalin lorsqu'elles sont décomposées. Attention donc à les renouveler régulièrement. Elles sèchent lentement mais se réhumidifient difficilement. Elles libèrent très peu d'azote et de matières nutritives. On utilise surtout le pin des Landes en Europe et le Pin Douglas aux USA. Doivent être traitées à la vapeur avant utilisation pour séparer l'écorce de la résine qui est phytotoxique. Ont un penchant pour tuer progressivement toute vie microbienne.


Ecorces de hêtre, de bouleau et autres bois blancs :
Substrat organique. pH neutre. Pour les cultures vivrières et potagères. Leur décomposition est trois à six fois plus rapide que les écorces de conifères (6 mois à 1 an lorsqu'elles sont mélangées au sol). On les utilise surtout pour enrichir la terre en hiver, mais en petite quantité. Elles libèrent de fortes quantités de tanins et sont donc souvent phytotoxiques, un traitement à la vapeur les rendra utilisables. Elles libèrent beaucoup de matières azotées et carbonées.


Fanjans :
Substrat organique. Pour la culture d'épiphytes et de fougères. Ce sont des troncs de fougères arborescentes que l'on évide et qui servent à la fois de pot et de substrat. Désormais interdits par la convention de Washington (protection des espèces). On en trouve encore parfois en jardinerie ou chez des fleuristes, ne les achetez pas s'il vous plaît, même si elles sont estampillées d'un logo quelconque de développement durable.


Feutre, irrinappe, aquanappe :
Substrat minéral. pH neutre. Pour la culture hors sol, les murs végétaux et l'hydroponie. Support de culture totalement inerte en polymères synthétiques non tissés, généralement en polyamide, parfois mélangé avec des fibres de coton pour augmenter la capacité de rétention et d'humidification. Bonne aération et bonne capacité de rétention en eau mais difficile à humidifier lorsqu'il est sec. Aucune valeur nutritive, moins durable si on y incorpore des fibres de coton. Souvent fabriqué à partir de fibres textiles recyclées mais intérêt écologique à prendre avec des pincettes.


Fibre de coco ou de palmiers :
Substrat organique. pH neutre. Pour la culture de plantes épiphytes et aquatiques et plus récemment pour les cultures sous serre, notamment la tomate. Matériau presque imputrescible sert aussi pour fabriquer des rouleaux ou des boudins (géo-nattes et géo-rouleaux) dans lesquels on enfermera du substrat afin de planter et protéger des berges ou des talus (génie végétal). Aérée et drainante, elle retient 70 à 80% de son poids en eau. Très pauvre en substances nutritives, on l'utilise surtout avec de l'apport d'engrais soluble.


Fougères et racines de fougères :
Substrat organique. pH légèrement acide. Pour la culture d'orchidées. Racines d'osmonde royale, de polypode ou d'aspidium. Ne sont presque plus employées car leur cout est trop cher. Bonne capacité de rétention en eau, légèrement acides et aérées, libèrent lentement des éléments équilibrés.


Gels, pectines, retensorb... :
Substrat organique. pH variable, généralement neutre. En poudre, en granule ou en gelée, ces substrats récents sont généralement utilisés décorativement pour les plantes d'intérieur dans des vases transparents, pour le bouturage dans des éprouvettes ou la culture de bactéries et de virus. Ils n'ont que peu d'intérêt pour la culture des végétaux : ils sont asphyxiants, limitent les échanges cationiques et hydriques, sont instables à long terme et chers à l'emploi. On les utilise aussi comme correcteurs du sol grâce à leur très fort potentiel de rétention d'eau (pour les sols sableux). Leur pérennité est très faible (moins de 6 mois) mais c'est un bon compromis pour limiter l'arrosage des jeunes plantations. En se décomposant ils libèreront un peu de nutriments azotés.


Graviers :
Substrat minéral. pH neutre. Pour la culture de plantes de milieu aride (rocailles, cactus) et en fond de fosse de plantation pour améliorer le drainage. Très aéré, très drainant, ne retient pas l'eau. Aucune valeur nutritive. Très stable et durable. Rend le sol plus froid. Rarement employé pur. Ne retient aucune matière organique ou minérale. Evitez à tout prix d'incorporer des graviers au sol : une fois mélangés, il vous sera impossible de vous en séparer. Si vous devez les employer, étalez d'abord un géotextile en dessous.


Kanuma :
Substrat minéral. pH 5. Roche volcanique, comparable à l'akadama mais plus friable et acide. Provenant du Japon, on s'en sert pour la culture des bonzaïs, azalées et autres plantes de terre de bruyère. Fixe très bien le calcaire. Aucune valeur nutritive.


L'air :
Substrat minéral. pH neutre. Contrairement à ce que l'on croit, l'air contient beaucoup d'éléments minéraux. L'azote, le carbone, l'eau, le soufre et depuis peu, quelques polluants synthétiques et métaux lourds en font partie (sic !). Selon l'endroit et le moment, on y trouve aussi des poussières diverses et variées, des cendres, du sable et des sels marins. Pas étonnant donc que des plantes merveilleuses comme les tillandsias puissent survivre sans racines, ni substrat solide ou liquide. Le principal élément nutritif de l'air est le dioxyde de carbone, absorbé par les feuilles et aussi un peu par les racines. Pour les fabacées, l'azote atmosphérique est aussi directement assimilable par les racines qui contiennent des azobactéries. Durant certaines périodes de la préhistoire, le taux de CO2 était six fois plus important qu'aujourd'hui, les plantes grandissaient alors beaucoup plus vite. D'ailleurs, dans les forêts proches des routes et autoroutes à forte fréquentation, les arbres poussent un peu plus vite grâce aux gaz des pots d'échappements. Malheureusement, ce constat n'est que provisoire car ces mêmes arbres s'intoxiquent peu à peu en accumulant les polluants. Enfin, au même titre que l'eau, l'air est présent dans tous les autres substrats et plus il y a d'air, plus le substrat est fertile.


Laine de roche et laine de verre :
Substrat minéral. pH 6,5. Pour les cultures hors sol et hydroponiques. Fabriqué par fusion de roches volcaniques. Aucune valeur nutritive, drainante, aérée, retient autant d'eau que son volume. Totalement stérile, surtout employée pour les cultures sous serre qui craignent diverses maladies.


Limons :
Substrat minéral. pH neutre à légèrement acide. Pour tous types de cultures, en particulier les cultures agricoles maraîchères et céréalières. Valeur nutritive faible. Compromis idéal entre sables et argiles, ils permettent de fixer efficacement tous types de minéraux et de matières organiques. Ils retiennent très bien l'eau, ne sèchent pas trop vite et se réhumidifient facilement. Peu drainants, ils ont le défaut de se tasser et de devenir un peu asphyxiants. Ils sont facilement lessivables s'ils ne sont pas mélangés à des sables et des argiles. Ils donnent à la terre une structure très équilibrée, la rendant plus stable.


Matières plastiques expansées :
Substrat minéral. pH neutre. Pour les cultures en hydroponie ou mélangées avec d'autres substrats, surtout pour les plantes d'intérieur non destinées à la consommation. Aucune valeur nutritive. A base de billes ou de fibres de polystyrène, polypropylène ou polyuréthane. Pas écolo du tout. Très légères, elles ont l'habitude de ressortir à la surface des mélanges et à s'envoler. Stables, inertes mais électrostatiques. Bonne porosité à l'air mais très faible pouvoir de rétention en eau. On ne les utilise pas pour les cultures agricoles car elles polluent les sols de façon irréversible. On devrait tout bonnement les interdire.


Mousses :
Substrat organique. pH variable à tendance acide. Pour la culture d'épiphytes, de fougères tropicales et de carnivores. Peu utilisées car méconnues, chères et difficiles à produire. D'ailleurs en France, personne n'en cultive vraiment. Leur décomposition est trop variable selon les conditions de culture et selon les espèces utilisées. Elles sont généralement acides, aérées et ont une forte capacité de rétention en eau. Elles serviront plus à la décoration des potées et pour conserver l'humidité des plantes en pot. Très bon substrat mais pour les mêmes raisons qu'avec la sphaigne, à utiliser avec parcimonie.


Mousses synthétiques :
Substrat minéral. pH neutre. Pour la culture hors sol et l'hydroponie. Inertes, imputrescibles, stériles, aucune valeur nutritive. Généralement en polyuréthane. Aérées et drainantes, bonne rétention de l'eau. Intérêt écologique nul. Utilisées pour les cultures in vitro, en milieu clos ou pour piquer les fleurs coupées (mousse oasis). Vraiment pas écolo, à proscrire.


Perlite :
Substrat minéral. pH 7 à 7,2. Pour la culture de plantes épyphites ou désertiques, le bouturage et pour l'hydroponie. Roche volcanique composée de silicates et de magnésie aux mêmes propriétés que la vermiculite à l'état naturel. La perlite est expansée industriellement pour lui donner une capacité de rétention de 4 à 5 fois son poids en eau. Rarement utilisée pure. Aucune valeur nutritive.


Pierre ponce, pumice :
Substrat minéral. pH neutre. Comparable en tous points à l'akadama, utilisée pour les cultures de bonsaïs et autres cultures sous serre.


Pouzzolane :
Substrat minéral. pH neutre. Idem graviers mais poreux. La pouzzolane est une roche volcanique avec une faible rétention d'eau (environ 20%). Légère, très drainante et très aérée, elle est beaucoup utilisée pour les toitures végétalisées et pour les filtres biologiques. Rarement employée pure. Peut retenir un peu de matière organique et de la vie bactérienne grâce à sa porosité.


Riz, ou balles de riz :
Substrat organique. pH neutre Pour les cultures maraîchères hors sol (hydroponie). Faible rétention en eau et très bonne aération. Libère très peu d'éléments nutritifs et relativement stable dans le temps. Valeur nutritive faible, sèche vite et se réhumidifie vite. On peut comparer ce support de culture à du sable grossier.


Sables et silices :
Substrat minéral. pH théoriquement neutre mais certains peuvent être très acides en raison de l'eau et des éléments organiques qu'ils contiennent. Pour la culture de végétaux de milieu aride comme les cactus, certaines plantes grasses et palmiers. Stables, durables, inertes et bien aérés. Aucune valeur nutritive. Les sables sèchent très vite, s'humidifient très vite et demandent beaucoup d'arrosage en été. Très drainant. Peut rapidement être contaminé par des vers parasites. Eviter les sables halins (de bord de mer), préférer les sables de rivière ou de carrière. Parfois utilisé pur. Retient très mal les éléments organiques fins et l'eau. Très facile à travailler mais attention à ne pas retourner profondément la terre, griffer en surface suffit généralement. Les sables ont tendance à s'envoler avec les vents forts. Les tourbes se décomposent très difficilement dans le sable. N'engraisser que pendant les périodes de croissance, de floraison et de fructification des plantes, surtout pas en hiver car la matière organique et les fertilisants seront lessivés s'ils ne sont pas immédiatement absorbés par les plantes. A noter que l'eau perle sur les sables fins en surface et s'infiltre en créant des fissures. Les terres sableuses régulièrement retournées sont un vrai calvaire à arroser, encouragent les excès d'engrais et s'appauvrissent très vite. En revanche, bien fumées (apport de fumure, pas de clope !), elles sont un vrai paradis pour les vers de terre.


Sphaigne :
Substrat organique. pH 4. Pour la culture d'épiphytes et de carnivores. Il existe plusieurs espèces de sphagnums (mousses de tourbières) mais tous ont à peu près les mêmes propriétés. Elle commence à se décomposer au bout de un à trois ans lorsqu'on l'utilise en culture mélangée à d'autres types de substrats et perd alors peu à peu son acidité. Produit très peu de matière azotée. Sa grande particularité est son fort potentiel de rétention en eau (20 à 25 fois son poids) mais elle se réhumidifie parfois difficilement. La plus utilisée est la sphaigne du Chili (Chiloé) mais il en vient aussi de Nouvelle-Zélande, des Etats-Unis, du Canada, d'Australie et d'Europe du nord, les stocks d'Europe étant épuisés. Très bon substrat mais pas écolo puisque l'on détruit des écosystèmes pour le produire.


Terre de bruyère :
Substrat organique. pH 3 à 5. Pour la culture de végétaux acidophiles (éricacées, fougères, bégonias et parfois orchidées). Issue de la décomposition partielle de végétaux ligneux (bruyères) et de mousses, elle est aérée et retient beaucoup d'eau. Elle libère peu de matières nutritives, notamment l'azote, la potasse et le phosphore et se décompose très lentement. Elle est sableuse et pauvre en calcaire. Stocks en cours d'épuisement.


Terre franche, terre végétale :
Substrat organique. pH neutre. A la fois organique et minérale, c'est la terre que l'on rencontre " à l'état naturel " en tant que couche arable. Elle est théoriquement équilibrée en minéraux et matières organiques, retient l'eau tout en étant drainante, riche en éléments nutritifs. Elle contient toute une vie microbienne, des vers, nématodes et toute une collection de micro-organismes qui sont souvent absents dans d'autres substrats " purs " tels que ceux définis ci-avant. Mais ça c'est la théorie, car chaque terre est différente d'un endroit à l'autre.


Terreau de feuilles :
Substrat organique. pH 4 à 8. Pour la culture de plantes potagères et de plantes à fleurs. Issu de la décomposition de feuilles S'utilise en mélange avec la terre végétale. Les caractéristiques sont différentes selon les feuilles utilisées. On utilise surtout le hêtre, le tilleul, et le saule (pH 7-8). Le chêne et le châtaigner rendent le sol acide et le chêne produit des tanins. Les aiguilles de conifères (appelées sapinette) peuvent aussi être utilisées pour acidifier le sol mais leur toxicité empêche beaucoup de cultures et réduit la vie microbienne. De plus elles sont très pauvres en éléments nutritifs.


Terreau de gazon :
Substrat organique. pH neutre. Pour la culture plantes à fleurs vivaces et annuelles ou pour les palmiers. Issu de la décomposition des racines de plantes herbacées. Riche en azote, se décompose rapidement (6 mois à un an). Aéré au début mais se tasse rapidement et a le défaut de pourrir s'il est mis en tas ou trop humide. A stocker à l'abri.


Terreaux composés de haute qualité pour pépinières :
Substrat organique. pH variable généralement acide. Pour des cultures agricoles ou horticoles hautement spécialisées. Pas de vente pour les particuliers. Ce sont des substrats brevetés issus de longues recherches agronomiques, optimisés pour une espèce de plante particulière.


Terreaux spéciaux de jardineries : géraniums, plantes vertes, rosiers, potagères... :
Substrat organique. pH variable généralement acide. Adaptés pour un type de culture précise, ce sont des terreaux de mélanges enrichis qui s'adaptent bien pour certaines familles de plantes et sont faciles à trouver en jardineries. Ils pourront être utilisés purs ou en mélange avec de la terre de jardin. Généralement très aérés, ils retiennent très bien l'eau et sont très nutritifs.


Tourbe :
Substrat organique acide formé par l'accumulation lente de végétaux morts et dont la décomposition est incomplète


Tourbe blonde :
Substrat organique. pH inférieur à 4. Pour la culture de végétaux acidophiles (notamment les éricacées), les orchidées et autres épiphytes et les plantes carnivores. Issue de la décomposition des sphaignes (fossilisation) dans les tourbières sur environ 3 000 à 4 000 ans. Très riche en matières carbonées et pauvre en azote, c'est presque du charbon et sa décomposition est très lente. Très poreuse, elle retient également beaucoup d'eau mais est difficile à humidifier lorsqu'elle est sèche. La plus utilisée est la tourbe blonde baltique. Valeur nutritive faible. Stocks en cours d'épuisement.


Tourbe brune :
Substrat organique. pH neutre. Pour la culture de végétaux acidophiles. Issue de la décomposition de végétaux ligneux sur environ 5 000 ans, principalement de la famille des éricacées. Comme la tourbe blonde, elle libère beaucoup de matières carbonées et très peu d'azote. A la différence de la tourbe blonde, elle est neutre. Aérée, elle retient beaucoup d'eau et sa décomposition est très lente. Valeur nutritive très faible. Stocks en cours d'épuisement.


Vermiculite, mica :
Substrat minéral. pH 7 à 7,2. Pour la culture de plantes épyphites ou désertiques, le bouturage et pour l'hydroponie. Roche volcanique composée de silicates d'alumine et de magnésie. Rarement utilisée pure. Très stable, légère, bonne capacité de rétention, drainante et aérée. Peut-être comparé à du sable grossier, en plus léger. La vermiculite peut contenir de l'amiante mais le risque d'intoxication est faible. Aucune valeur nutritive.