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Dictionnaire

Glossaire de botanique, d'agronomie et de paysage










Liste des substrats Liste des paillages Liste des engrais


Liste des engrais


Acide citrique :
Engrais minéral. C6H8O7. Souvent utilisé sous forme mono-hydratée en tant qu'anticalcaire, il dissout ce dernier et apporte du carbone tout en diminuant l'alcalinité. Il permet aussi de déboucher les tuyaux de goutte-à-goutte, comme le vinaigre. Il permet aussi d'extraire le phosphore lorsqu'il est en trop grande quantité, idéal quand on a surdosé en phosphates. Très utile aussi pour rincer les substrats inertes qui se chargent peu à peu en minéraux alcalins. Parfaitement inoffensif pour l'environnement, biodégradable mais irritant et provoque des brulures aux mains. Ce n'est pas vraiment un engrais mais il peut être considéré comme un amendement.


Acide nitrique :
Engrais minéral. HNO3. Ce n'est pas un engrais mais il est important d'en parler. Présent dans les pluies acides et comme tous les acides forts, bien que peu toxique, il brule les feuillages et les racines des plantes. Il est obtenu par la fusion de l'eau atmosphérique et des molécules de dioxyde d'azote présents dans l'air. Il peut aussi être obtenu à partir de l'ammoniac. C'est un puissant oxydant et dissolvant (il dissout même les métaux comme le plomb). En se décomposant, il libère des ions dont les nitrites et les nitrates.


Activateurs de compost, enzymes et bactéries pour fosses septiques :
Engrais organique. A mélanger dans le compost, contient des bactéries aérobies, anaérobies et des enzymes phytophages. Efficaces pour dégrader les matières organiques, ammoniacs et les nitrites, qui ne peuvent être dégradés autrement. Un sol exempt de ces micro-organismes libère mal ses substances nutritives et peut rapidement s'acidifier (ex. tourbe, terre de bruyère).


Activateurs de végétation :
Engrais organique. pH neutre à acide. Produits industriels composés d'éléments qui favorisent la régénération des micro-organismes du sol, on les utilise à la fois comme amendement et comme engrais. Selon les fournisseurs, leur composition varie. On y trouve en général un mélange comprenant souvent des algues marines, des végétaux ligneux broyés, des pailles et des éléments nutritifs complémentaires comme les oligo-éléments, le tout bien composté.


Alun de potasse ou alun de potassium :
Engrais minéral. KAl(SO4)2, 12 H2O. Sulfate double d'aluminium et de potassium. Pour combler des carences en ces trois éléments.


Ammoniaque anhydre :
Engrais minéral. NH3. pH 10. Forme toxique de la matière organique en décomposition. L'ammoniaque présente une odeur âcre très forte, toxique et insupportable de viande pourrie. La molécule n'est pas oxydée et est instable et très inflammable, elle se transforme rapidement sous l'effet des bactéries en nitrates, nitrites et autres molécules azotées. Polluant, l'ammoniac en agriculture est grandement responsable des pluies acides et de l'eutrophisation des rivières. On appelle ce processus la nitrosation et la nitration. La bactérie nitrosomas transforme l'ammoniac en dioxyde d'azote. C'est une molécule dangereuse, pas un engrais !


Ammonitrate ou nitrate d'ammonium :
Engrais minéral. NH4NO3-. Le nitrate d'ammonium est fabriqué industriellement avec de l'acide nitrique et de l'ammoniac, c'est un engrais synthétique très utilisé en agriculture. Acide et oxydant, il présente un peu les caractéristiques de l'acide nitrique mais à un degré beaucoup plus faible. L'ammonitrate est quand à lui légèrement différent puisqu'il s'agit de nitrate d'ammonium mélangé avec un élément neutre ou légèrement basique comme la craie ou la dolomie, ce qui le rend plus stable, moins agressif il peut tout de même en grande quantité acidifier le sol. Cette formulation est plus intéressante que le nitrate car elle libère à la fois des nitrites (action rapide) et des ammoniacs (action plus lente).


Anhydride phosphorique :
Engrais minéral. P2O5, se dégrade très rapidement avec l'air pour former de l'H3PO4 (acide phosphorique). Ne pas étendre sur sol sec. Pour apporter du phosphore. Attention, engrais polluant et facilement lessivable.


Anhydride sulfurique, trioxyde de soufre :
Engrais minéral. SO3. Corrosif, réagit violement avec l'eau pour former de l'acide sulfurique. Rarement utilisé pur.


Autres oligo-éléments :
Engrais minéral. Zinc, cuivre, manganèse, bore, molybdène, cobalt... Ces éléments sont généralement en quantité suffisante dans les sols, même sableux. Ils sont toutes proportions gardées, environ mille fois moins absorbés par les plantes que les autres éléments mais restent nécessaires.


Autres sulfates (alumine, de manganèse, d'ammonium, de fer, de zinc...) :
Engrais minéral. Pour apporter du soufre et d'autres éléments. Le sulfate d'alumine est utilisé comme engrais bleuissant pour faire bleuir les hortensias. Le sulfate de fer sert pour tuer les mousses.


Bicarbonate de soude ou bicarbonate de sodium :
Engrais minéral. NaHCO3. Biodégradable et inoffensif. Pour lutter contre certains insectes (fourmis, pucerons) et contre l'oïdium. Peut aussi être employé pour faire remonter temporairement le pH, sachant que la décomposition laissera du carbone et que le sodium sera dissout.


Bière :
Engrais organique. pH 4 à 4,5. Les levures favorisent les micro-organismes du sol. Repousse les insectes mais attire les limaces et escargots. Permet aussi de lustrer les feuillages. A diluer dans deux tiers d'eau.


Carbonate de potassium et bicarbonate de potassium :
Engrais minéral. pH 8,2. 2KHCO3 et K2CO3. Sert de fongicide contre l'oïdium en agriculture bio. Pour faire remonter le pH en apportant du potassium.


Cendres de bois :
Engrais organique. pH 10 à 13. Bonne source de potasse et de silice mais contient surtout des hydrocarbonates et du calcium, sous forme de carbonate de potassium. Très riche en minéraux divers et en oligo-éléments mais pas de matière azotée. La composition est variable selon les bois utilisés. Saupoudrée en surface au pied des plantes, elle empêche les limaces et escargots de se déplacer. A éviter pour les plantes de sol acide mais très bon pour le potager. La cendre en petite quantité aide à maintenir le complexe argilo-humique. A saupoudrer en une très fine couche par temps humide car c'est un engrais puissant qui peut complètement griller la vie microbienne et qui peut épuiser l'azote de l'humus. Contrairement à ce qu'on croit, il vaut mieux éviter de mettre les cendres dans la compostière. A éviter en sol sableux car la cendre est très soluble, ne pas l'enfouir. N'utiliser que des cendres de bois non traité. Très corrosive, elle sert aussi d'anti-mousses.


Charbon, houille, lignite :
Engrais organique. pH neutre. Pour augmenter le taux de matières carbonées, de potasse et d'oligo-éléments. Aide à fixer les minéraux dans les terres sableuses. A épandre en poudre ou finement broyé et en petite quantité, par temps humide. Ne pas utiliser de charbon pour barbecue, qui est généralement traité. Très efficace contre les moisissures responsables de la fonte des semis. Le lignite et la houille sont à proscrire car ils sont riches en sulfure (provoque des pluies acides) et contiennent des traces de mercure et autres métaux lourds.


Chaux :
Engrais minéral. CaCO3. Composée de carbonate de calcium. Pour augmenter le pH et apporter du calcium. A utiliser avec précaution, c'est un très puissant correcteur d'acidité qui peut bruler les racines. Epandre en hiver, jamais pendant la belle saison. Neutralise l'acidité du chlorure de potassium et du sulfate de potassium. A enfouir à l'automne par temps sec. Ne pas mélanger avec des engrais azotés.


Chaux dolomitique magnésienne :
Engrais minéral. Composée de carbonate de calcium CaCO3 et de carbonate de magnésium MgCO3. Pour augmenter le pH et apporter du calcium et du magnésium.


Chaux hydraulique :
Engrais minéral. Ca(OH2). A la différence de la chaux éteinte, elle contient des silicates et alumines (argiles). Sert plus dans le BTP que dans l'agriculture.


Chaux vive, lait de chaux :
Engrais minéral. CaO. Sert pour rehausser le pH et apporter du calcium dans les sols trop acides. Sert aussi à badigeonner les troncs d'arbres sensibles aux insectes parasites ou pour griller les mousses et lichens.


Chlorure de magnésium, nigari :
Engrais minéral. MgCl2. Très soluble. Généralement utilisé en mélange avec d'autres sources de magnésium. Aide à la résistance des plantes à la sécheresse et aux maladies.


Chlorure de potassium :
Engrais minéral. Engrais potassique le plus répandu. A diffusion très lente, il est difficilement assimilable et demande à être dégradé par la vie microbienne du sol. Très alcalin, il doit être pulvérisé très finement. Corrosif, éviter le contact direct avec les plantes.


CO2 et autres engrais gazeux :
Engrais minéral. Utilisés surtout en aquariophilie ou parfois en serre de production totalement hermétique. Le second procédé est souvent un abus de rendement et devrait être parfois interdit.


Compost de champignonnière :
Engrais organique. pH 8 à 10. A utiliser pour augmenter le pH d'un sol très acide et pour alléger un sol lourd et argileux. NPK : 0,7 0,3 0,3. Compost qui a servi pour la culture des champignons. Riche en gypse et en calcium mais provoque des carences en magnésium. Est souvent amendé de fumier de cheval. Le compost de champignonnière usagé est mélangé avec sa terre de gobetage, ce qui le rend plus alcalin.


Composts enrichis :
Engrais organique. pH neutre à légèrement acide. Pour engraisser en matières organiques. Ce sont des composts industriels, agrémentés de fumiers, de fientes, de tourbes ou d'engrais minéraux (phosphates, chaux...). Ils sont donc plus riches en matières nutritives et particulièrement appréciés en culture vivrière et biologique.


Composts "maison" :
Engrais organique. pH neutre à légèrement acide. Pour le jardin et le potager. Ce sont les déchets de la cuisine (y compris viandes maigres, sauf matières grasses), du jardin ou du petit bosquet derrière la clôture. Ils sont transformés durant leur séjour en compostière. Les petites bêtes et les champignons s'en nourriront et transformeront rapidement ces déchets en matière organique en décomposition, qu'on pourra presque comparer à de l'humus. On l'étalera au printemps dès les premiers beaux jours, on pourra aussi l'enfouir avec un bêchage peu profond (10 à 20cm). Comme avec les autres composts, le sol sera bien aéré, plus facile à travailler, demandera moins d'arrosage et sera plus riche en nutriments. En revanche, le compost ne bénéficie pas de tous les avantages du paillage, c'est-à-dire qu'il ne protège pas et n'alimente pas le sol durant l'hiver. Même s'ils sont efficaces lorsqu'ils sont bien utilisés, il vaut mieux se passer des accélérateurs de compost et plutôt inclure de la terre de jardin en petites couches directement dans la compostière. Si possible même, y inclure des vers de terre et laisser la compostière facilement accessible aux petits animaux (crapauds, insectes...) et à la pluie. Eviter les compostières en plastique fermées (sauf si vous récupérez les gaz naturels) et préférer les celles ajourées en bois naturel imputrescible (chêne, acacia). Le fond sera étanche pour pouvoir récupérer les jus de décomposition.


Cornes ou sabots broyés ou torréfiés :
Engrais organique. pH à priori légèrement basique, à vérifier. NPK : 12 à 15 0,5 à 1,5 0,8. Riches en fer et en oligo-éléments. Broyés, à utiliser comme engrais de fond car ils se décomposent plus lentement que s'ils sont torréfiés. Torréfiés, ils sont à employer comme engrais coup de fouet.


Cosse de cacao :
Engrais organique. pH neutre. NPK : 2 à 2,5 0 0. Engrais riche en azote.


Cuivre :
Engrais minéral. Bactériostatique et fongicide. A pulvériser sur les feuillages, permet préventivement à renforcer les défenses immunitaires des plantes et surtout à traiter les maladies cryptogamiques (champignons), notamment le mildiou. Attention, le cuivre est très stable et s'accumule durablement, même dans les terres sableuses. Les plantes, comme les animaux supportent très mal l'excès de ce métal (une faible quantité suffit à faire d'importants dégâts). Par ailleurs, même en faibles concentrations, il ralentit, voire stoppe la vie microbienne du sol. On utilise surtout le cuivre sous forme de sulfate de cuivre (bouillie Bordelaise).


Cyanamide calcique ou azote cyanamidé :
Engrais minéral. Engrais synthétique à diffusion lente qui sert à apporter à la fois de l'azote et du calcium. Sert aussi pour tuer les mousses. Il se décompose en ammoniac avec l'eau.


Décoction de prêle :
Engrais organique. pH 6 à 7. Riche en silice, prévient les maladies cryptogamiques (engrais d'endurcissement), notamment le mildiou. Eloigne les pucerons et autres petits insectes. A pulvériser sur le feuillage.


Décoction de tanaisie :
Engrais organique. Repousse les insectes parasites. Ne pas confondre avec la phacélie à feuilles de tanaisie que l'on utilise surtout comme engrais vert.


Dolomie :
Engrais minéral. CaMg(CO3)2. Carbonate double de calcium et de magnésium. Pour apporter du calcium et du magnésium, équilibrer le pH des sols trop acides et pour aérer les sols lourds. Souvent utilisé pour les gazons.


Drêche de brasserie (houblon, malt) :
Engrais organique. pH 4 à 5,5. NPK 0,7 0 0.Pauvre en matières nutritives elle est tout de même riche en cellulose, hydrocarbones, diazote et oligo-éléments. Egalement riche en matières grasses, elle doit donc être utilisée en petite quantité. A incorporer dans la terre ou mieux, étaler une fine couche de 2cm en surface. On peut aussi utiliser l'écume de bière comme engrais.


Eau de cuisson des légumes :
Engrais organique. Neutre à légèrement acide. Bon fertilisant en particulier l'eau des patates. Riche en sels minéraux (surtout si vous mangez salé !) et en matière azotée. Laisser refroidir avant d'arroser au pied des plantes.


Effilochures de laine :
Engrais organique. Employé en culture hors sol, mais reste assez rare. Instable et valeur nutritive trop variable. Bonne teneur azotée.


Emulsion de poissons :
Engrais organique. NPK : 6 à 7 1 à 4 1 à 2. Riche en azote et en phosphore, à utiliser comme engrais coup de fouet car il se décompose très rapidement. Composition variable selon les poissons utilisés.


Engrais foliaires :
Engrais minéral. Engrais coup de fouet à vaporiser sur les feuillages pour renforcer la plante face aux maladies cryptogamiques ou pour lui faire absorber directement des solutions nutritives, en cas de carence ou de stress. Est surtout utile si la plante possède de nombreux stomates sur le dessus de la feuille. A pulvériser en brume très fine le matin, juste après la rosée ou le soir, jamais s'il fait chaud ou en pleine journée ensoleillée. Des agents mouillants sont utilisés pour les engrais difficilement solubles. Les engrais les plus utilisés sont à base de purins, de résidus organiques (algues, poisson...). Les plantes à feuilles cireuses absorbent difficilement ces engrais. On peut théoriquement apporter n'importe quel élément à la plante en application foliaire.


Farine animale (bovin, ovin, porc, volaille) :
Engrais organique. A-t-on vraiment besoin d'intoxiquer le monde avec ça ? Sinon ce sont des engrais riches en azote, en oligo-éléments et en prions.


Farine d'arêtes de poissons, ou poudre d'os marine :
Engrais organique. pH basique. NPK : 4 à 10 5 à 6 0,5 à 1. pH alcalin, riche en phosphore, relativement faible en azote, à épandre à la fin de l'hiver ou au printemps. Pour le développement des racines, fleurs et fruits et pour le renforcement des défenses immunitaires des végétaux. Bon aussi pour la levée des semis. A saupoudrer sur le substrat. Décomposition lente. Se maintien mal en sol sableux ou acide, à préférer sur sol calcaire.


Farine de plumes :
Engrais organique. NPK : 15 3 2. A décomposition lente. Excellent engrais de fond azoté pour les plantes à croissance lente et continue. Contient un peu de phosphore. Action similaire à la corne broyée.


Fer :
Engrais minéral. Fe. Généralement en quantité suffisante dans les sols mais sa carence dans les terres très humifères ou les sols très sableux provoque la chlorose (jaunissement des feuilles), ce qui empêche la photosynthèse. Le fer s'apporte sous forme de chélate de fer et non pas de sulfate de fer qui est beaucoup plus corrosif. L'excès de chélate de fer peut néanmoins bruler les plantes.


Fumier de cheval :
Engrais organique. A peine plus riche que le fumier de vache. NPK : 0,6 0,3 0,7. Attention, ce fumier attire toutes sortes de larves d'insectes dont les cétoines (gros ver blanc) qui dévorent les racines des potagères.


Fumier de mouton :
Engrais organique. Très riches en matières nutritives. NPK : 0,9 0,4 1. A utiliser de préférence dilué ou mélangé à du compost. A éviter en sol sableux. Ne pas épandre dans des prairies fourragères, les crottins de mouton peuvent contenir des nématodes et surtout la douve du mouton, une larve de parasite intestinal.


Fumier de porc :
Engrais organique. Plus riche en matières organiques que le fumier de cheval. NPK : 0,6 0,3 0,5. Ce fumier est aussi plus humide et froid, à éviter en sol sableux.


Fumier de vache :
Engrais organique. pH neutre. Moins riche et polluant qu'on ne le croit. Il a la particularité de se décomposer lentement et sert souvent d'amendement pour améliorer le complexe argilo humique, mais c'est aussi un bon fertilisant. NPK : 0,6 0,2 0,5.


Fumier de volailles :
Engrais organique. Fumier de poule : NPK 0,9 0,3 1. Fumier de dinde : NPK 1,3 0,7 0,3. Fumier d'oie : NPK 1 0,6 0,5. Fumier de canard: NPK 4 5 0. Ce sont des engrais à libération très rapide, ne jamais utiliser purs ou non compostés car ils sont brulant pour les racines. Les fientes déshydratées sont trois fois plus concentrées que compostées en fumier. Contiennent toutes sortes d'oligo-éléments.


Fumiers :
Engrais organique. pH 6,5 à 7,5. Pour tous types de cultures. Ne jamais utiliser de fumier frais, ils doivent d'abord être compostés avec leur lit de paille ou de tourbe. Utilisés frais ou mal compostés, ils vont bruler les racines. Ils contiennent toutes sortes d'oligo-éléments. Attention, le fumier déposé en tas chauffe souvent au-delà des 60°C et peut même prendre feu spontanément. Les fumiers doivent être épandus en une fine couche (5cm maxi) durant les premiers jours de l'hiver, ou éventuellement mélangés à la terre par un bêchage peu profond.


Guano :
Engrais organique. pH 7 à 7,5. NPK : 3 8 1 à 2. Excréments d'oiseaux marins ou de chauve-souris. Riche en ammoniac, en nitrates, en urée, en calcaire et en phosphate. A utiliser comme engrais coup de fouet. C'est un des rares engrais qui contient à la fois beaucoup de matières organiques azotées et carbonées et qui contient en même temps du calcium, ce qui le rend moins acide et instable. Le guano devient de plus en plus cher et difficile à trouver car les gisements naturels sont presque tous épuisés.


Jus de citron et autres acides :
Engrais organique. pH 2,5. On l'utilise parfois en hydroponie ou pour la culture de plantes épyphites sensibles au calcaire. L'acide citrique précipite et neutralise le calcium. Il permet aussi de déboucher les tuyaux de goutte-à-goutte plein de calcaire. On emploie aussi le vinaigre pour les mêmes raisons. Astuce pour vérifier si un sol est calcaire : verser quelques gouttes de vinaigre (ou un autre acide), si ça mousse, c'est confirmé.


Kaïnite :
Engrais minéral. K2O + MgO + Na2O + SO3. Sel double composé de sulfate de magnésium, de chlorure de potassium et de chlorure de sodium. Surtout utilisé pour fertiliser les prairies et les vignes.


Kieserite :
Engrais minéral. MgSO4.H2O. Sulfate de magnésium hydraté. Très instable, elle se décompose rapidement en oxyde de magnésium MgO et d'anhydre sulfurique SO3, deux molécules très solubles et assimilables.


Lait :
Engrais organique. pH 6,8. Engrais d'endurcissement, phytostimulant. Dilué, efficace contre l'oïdium, surtout sur la vigne. Renforce les défenses immunitaires des plantes. Riche en calcium, en magnésium, en fer et en oligo-éléments. Particulièrement apprécié des géraniums et plantes à floraison abondante. Utiliser de préférence des laits écrémés ou demi-écrémés (moins gras) périmés.


Lisiers et urines :
Engrais organique. pH 7.5 à 8. Extrèmement riches en formes azotées (nitrates, nitrites et ammoniacs), ils doivent être dilués dans 10 fois leur volume d'eau. A épandre en période de croissance des végétaux. Ne pas pulvériser sur les feuillages. Riches en oligo-éléments, particulièrement en cuivre et en zinc dans le lisier de porc. La composition des lisiers est variable selon l'âge et le régime alimentaire des animaux et selon la concentration du produit. NPK : 2 à 6 0,4 à 2,3 1,2 à 4.


Magnésie :
Engrais minéral. MgO. Oxyde de magnésium à ne pas confondre avec la magnésite. Plus facilement assimilable que cette dernière. A utiliser pour les sols carencés en magnésium. On préfère généralement utiliser le sulfate de magnésium plus assimilable.


Magnésite :
Engrais minéral. MgCO3. Carbonate de magnésium. A utiliser pour des sols carencés en magnésium mais c'est en amendement peu efficace car il est très stable, se fixe immédiatement et se rend difficilement assimilable.


Marc de café et de thé :
Engrais organique. pH 6. Manque de stabilité en milieu très humide dans lequel ils libèrent brutalement de fortes quantités d'azote. En milieu à humidité modérée, il se libère plus lentement. Très riche en carbone, riche en azote, phosphore et cuivre. Pauvre en calcium et en fer. A utiliser comme engrais coup de fouet au printemps pour les cultures florales ou maraîchères. En pulvérisation sur le feuillage, repousse les insectes et tue les pucerons. Au pied des plantes, il éloigne les gastéropodes.


Marc de pommes et de poires :
Engrais organique. pH 4 à 5. NPK : 0,1 à 0,3 0,05 à 0,1 0,15 à 0,5. Engrais peu riche mais contient des oligo-éléments et favorise la vie microbienne.


Marc de raisin :
Engrais organique. pH neutre. NPK : 1 0,3 0,7. Sa composition et sa décomposition sont comparables à la paille mais avec une plus forte teneur en lignine.


Mycorhizes, spores de champignons :
Engrais organique. On les utilise de plus en plus chez les pépiniéristes, surtout pour les végétaux ligneux et les arbres. Les champignons symbiotiques sont sélectionnés selon leur capacité à vivre aux côtés de telle ou telle plante. Ils favorisent la croissance en accélérant l'absorption des matières nutritives, empêchent les champignons pathogènes de s'installer, renforcent les défenses immunitaires des plantes, aèrent et améliorent la structure du sol, limitent l'évaporation..., bref, que du bonheur. En revanche, ils sont très sensibles au bêchage, aux engrais solubles et aux pesticides. On les trouvait chez les spécialistes en produits horticoles et depuis peu en jardinerie, sous forme de spores dans des sacs de tourbe, de perlite ou de vermiculite. C'est encore une science inexacte et complexe, peu de cultivateurs en connaissent les secrets.


Nitrate de calcium :
Engrais minéral. Ca(NO3)2.Pour corriger les sols qui manquent de calcium et faire remonter le pH. Favorise l'absorption racinaire de l'eau et des minéraux.


Nitrate de potassium ou salpêtre :
Engrais minéral. KNO3. Neutre, permet d'apporter de l'azote sans faire remonter le pH. Attention, explosif à manipuler avec précaution.


Nitrate de sodium ou salpêtre du Chili ou nitrate de soude :
Engrais minéral. NaNO3. Très soluble, inflammable, corrosif, brûle les feuillages, à utiliser donc avec parcimonie. Peut être mélangé à des engrais phosphorés. A épandre en hiver ou très tôt au printemps. Peu utilisé car cher et polluant.


Nitrates (de sodium, de chaux, de potassium, de magnésie, de soude, de phosphate...) :
Engrais minéral. NO3-. L'ion nitrate est issu de la transformation de l'ion nitrite par la bactérie nitrobacter. Eléments essentiels à la croissance des végétaux, les nitrates se présentent sous de nombreuses formes. Certaines sont très stables, d'autres pas du tout. Certaines sont même à utiliser avec précaution car elles sont explosives (nitrate d'ammonium). Les riverains de l'usine d'AZF en savent quelque chose. On parle souvent des nitrates comme principale cause de pollution. Si cette molécule est effectivement très néfaste pour nombre d'animaux, notamment les poissons et les batraciens, ce n'est pas forcément le cas pour les mammifères, dont l'homme qui en produit par sa salive et sa digestion. Sachant que le carbone aide à fixer et par là-même à neutraliser l'excès de nitrates, on veillera, en particulier dans les sols sableux à apporter ces éléments de concert. Attention, les nitrates peuvent s'accumuler dans les plantes, avant même d'avoir été transformés en protéines grâce à la photosynthèse. C'est le cas en particulier pour les productions qui manquent de lumière et qui ont été trop engraissées (en hiver, ou en serre). Selon les carences du sol en divers éléments autres que l'azote, on peut ajouter des formules composées de nitrates. L'ion nitrate NO3peut facilement se combiner avec la chaux, la magnésie, la potasse... C'est en théorie idéal pour engraisser un sol mais gare à la chimie qui est plus complexe qu'on ne le pense. Ce n'est pas parce qu'on apporte un élément que celui-ci sera sous une forme assimilable par la plante.


Nitrites :
Engrais minéral. NO2-, une des formes les plus toxiques de la matière azotée et une source de pollution bien plus grave que la pollution aux nitrates. Molécule oxydée, donc très stable, c'est une des formes ultimes de la matière organique décomposée. En revanche, les nitrites ne sont pas assimilables par les plantes et ne sont pas vendus comme engrais. Bien qu'étant un engrais potentiel, on ne l'utilise pas en culture car il est trop toxique et doit d'abord être décomposé en nitrate avant d'être assimilable.


Os calciné ou cendre d'os :
Engrais organique. pH basique. Riche en phosphate, en chaux et en phosphate de calcium.


Oxyde de potassium :
Engrais minéral. K2O. Réagit violement avec l'eau pour former de l'hydroxyde de potassium. Cet ion n'est jamais employé comme engrais mais est parfois indiqué comme teneur équivalente.


Patentkali :
Engrais minéral. K2SO3 + ion MgO. Sulfate de potassium contenant de l'oxyde de magnésium. Idéal pour aider à fixer la matière organique dans un sol sableux si on ne veut pas apporter d'argile.


Phospal, phosphate alumino-silicique et phosphate alumino-calcique :
Engrais minéral. A utiliser en sol calcaire car en sol acide ou sableux, il libère trop d'aluminium (toxique). On l'épand généralement avec du patentkali.


Phosphates bruts :
Engrais minéral. Minéraux broyés à diffusion lente. Utilisés pour apporter du phosphore et pour corriger le pH sur sols acides.


Phosphates, (d'ammonium, bicalcique, d'aluminium, de sodium...) :
Engrais minéral. PO4 3-. Ion phosphorique fortement alcalin et instable issu de la combinaison d'une molécule basique avec l'acide phosphorique. Le phosphore est présent dans tous les êtres vivants puisqu'il entre dans la composition de l'ADN et de l'ATP. Les phosphates ont une origine minérale ou organique mais nous le classons ici dans les engrais minéraux car ce sont surtout ceux-là qui sont utilisés (malheureusement). C'est une molécule insoluble dans l'eau. Elle se combine très facilement avec le calcium ou l'ammoniac, c'est donc un engrais très utilisé en agriculture. En revanche, en excès, il serait cancérigène (présence de phosphore, métaux lourds...). Comme les composés azotés, les molécules à base de phosphore sont grandement responsables de la pollution et de l'eutrophisation des milieux aquatiques, devant les matières azotées, d'autant que ce sont des molécules plus stables et insolubles. Les lessives à base de phosphates sont d'ailleurs interdites en France depuis 2007. Un excès de phosphates dans le sol peut partiellement corrigé à l'aide d'eau de chaux ou d'oxyde d'aluminium mais cela fonctionne uniquement sur les phosphates d'origine minérale. Préférez donc les engrais phosphatés d'origine animale comme le guano, la farine d'arêtes de poissons ou l'os broyé. L'ion phosphore P3 n'est pas utilisé pur car il est trop acide et non assimilable. En sol calcaire, le phosphore se combine en phosphate calcique indisponible pour la plante. En sol acide, le phosphore se combine en phosphate de fer ou d'alumine. L'ion phosphate le plus facilement assimilable est l'ion hémipentoxyde de phosphore P205. Les phosphates sont peu solubles, donc difficilement assimilables, ils doivent être enfouis dans le sol assez tôt dans la saison pour que les micro-organismes aient le temps de les dégrader.


Plâtre agricole, gypse :
Engrais minéral. CaSO42H2O. sulfate de calcium (ou sulfate de chaux) hydraté formé de chaux et d'acide sulfurique. Pour apporter du calcium et du soufre sans trop modifier le pH. Préférez le plâtre cuit très finement broyé. A épandre au printemps, profite surtout aux sols riches en humus.


Potasse :
Engrais minéral. Mélange de carbonate de potassium K2CO3 et de chlorure de potassium KCl (ou sel de potasse). On confond à tort le potassium assimilable (ion K+) avec la potasse. Cet ion potassium très soluble, donc facilement lessivable est peu utilisé pur, c'est pourquoi on l'utilise sous des formes composées plus stables, d'autant qu'il est caustique. Renforce la résistance des plantes aux maladies, aux parasites et à la sécheresse. Elle favorise la fructification et donne du goût aux fruits. Elle permet aussi une meilleure lignification en renforçant les tiges. Le potassium est un élément régulateur important pour le transport des autres éléments (notamment les acides aminés) au sein de la plante. Il joue aussi un grand rôle dans la photosynthèse et la transformation de l'azote.


Poudre d'os :
Engrais organique. pH à priori légèrement basique, à vérifier. NPK 2 20 0. Riche en phosphore. Bon pour la croissance des racines et pour la floraison. Attention elle attire bon nombre d'animaux par son odeur.


Poudre de basalte :
Engrais minéral. Très riche en silice (43%), en magnésium (9%) et en oligo-éléments, permet de renforcer les défenses immunitaires des végétaux contre les maladies cryptogamiques, notamment le mildiou, et les renforce contre le froid. A vaporiser juste après la rosée, en solution sur le feuillage. En l'épandant au pied des plantes, elle sert également à régénérer le complexe argilo humique, aère, allège et stimule la vie microbienne du sol, surtout en sol argileux. pH neutre, c'est un minéral très stable.


Poudres de roche, zéolithe, clinoptilolite :
Engrais minéral. pH neutre. Roche volcanique riche en potassium, on l'enrobe d'engrais, notamment du magnésium pour diffuser plus lentement la matière azotée. Pour tous types de culture, en particulier les bonsaïs.


Poussière de lave :
Engrais minéral. Pour alléger les sols lourds et argileux. Obtenue à partir de lave broyée. Elle permet une meilleure rétention de l'eau et une meilleure aération du sol.


Purin d'ortie, décoctions, infusions (consoude, fougère) :
Engrais organique. pH 5 à 6. Engrais d'endurcissement et fertilisant, pauvre en phosphore, riche en azote et en sels minéraux, surtout en fer. Bon activateur de compost, stimule la croissance des racines, limite les apparitions de maladies cryptogamiques (chlorose, mildiou et maladies racinaires). A diluer, faire très attention au surdosage. A éviter sur les solanacées (tomates, pommes de terre...). Peut être pulvérisé sur les feuilles en prévention des maladies et peut être épandu sur le sol au milieu de printemps de préférence.


Purin de consoude :
Engrais organique. pH 5 à 6.Moins riche en azote mais plus riche en potasse, il sera utilisé en été pour favoriser les floraisons et fructifications. Moins efficace pour éloigner les maladies et parasites.


Purin de fougères :
Engrais organique. pH 5 à 6. Utilisé pour enrichir le sol en calcium, en magnésium et se montre très efficace contre tous types d'insectes et de gastéropodes.


Sang desséché :
Engrais organique. pH 7,5 à 8,5. NPK 12 2 0. A peu près la même composition que les cornes et sabots mais se décompose beaucoup plus vite. Très riche en azote et en fer. A utiliser dilué après avoir été desséché. Incorporer de préférence au compost plutôt que directement en terre.


Scories :
Engrais minéral. pH neutre. Ce sont des résidus minéraux issus de la fusion de métaux industriels en aciéries. Riches en phosphore, en calcium, potassium et en magnésium. Evidement, ils sont également riches en métaux, notamment en nickel. On les trouve un peu difficilement aujourd'hui, vu qu'il n'y a plus d'industrie métallière en France et ce n'est peut-être pas plus mal.


Serpentine :
Engrais minéral. MgCO3 et CaCO3. Composée surtout de carbonate de magnésium et d'un peu de carbonate de calcium. Permet d'apporter du magnésium sans trop augmenter le pH.


Sodium :
Engrais minéral. Na. Pratiquement jamais utilisé en agriculture car déjà suffisamment présent. On le trouve naturellement sous forme de chlorure de sodium NaCl (sel). Un excès de sel peut brûler les plantes. Même s'il est très soluble, le sel s'accumule dans les sols argileux. Le sodium sert dans la régulation de l'eau chez les plantes comme chez les animaux. On l'utilise parfois pour les prairies et les gazons mais toujours assemblé avec d'autres sels minéraux.


Solithe, ou lithothamme :
Engrais organique. pH 8 à 9. Algue marine séchée et réduite en poudre. Pour corriger les sols trop acides. Contient beaucoup d'oligo-éléments, très riche en calcium et en magnésium. Favorise la vie microbienne du sol et renforce les défenses immunitaires des plantes. C'est en outre un bon cicatrisant et un agent mouillant pour les pulvérisations. Se décompose plus lentement que le goémon frais.


Soufre :
Engrais minéral. S. Bactériostatique et fongicide comme le cuivre. A pulvériser sur les feuillages, permet préventivement de renforcer les défenses immunitaires des plantes et surtout à traiter les maladies cryptogamiques (champignons), notamment l'oïdium.


Sulfate d'ammoniaque :
Engrais minéral. Engrais acide pour diffusion lente de l'azote et de soufre.


Sulfate de magnésium, sulfate de magnésie :
Engrais minéral. MgSO4-. Pour combler les carences en magnésium et stimuler la chlorosynthèse. Souvent employé dans la culture des palmiers. Apporte aussi du soufre.


Sulfate de potassium, de potasse :
Engrais minéral. K2SO4. Soluble mais moins que le chlorure de potassium, sert à apporter du potassium et du soufre. Attention, trop de potassium nuit à l'absorption du magnésium. A libération lente, est dégradé par les micro-organismes du sol. A enfouir à l'automne.


Superphosphates :
Engrais minéral. pH neutre. Engrais phosphatés composés industriellement avec des acides (sulfurique, phosphorique). Contiennent généralement de l'anhydride phosphorique. Plus solubles et instables, ils seront donc plus rapidement assimilables par les plantes, mais aussi plus polluants en cas de surdosage. Ce sont d'ailleurs parmi les engrais, les plus super-polluants qui soient.


Terre de gobetage :
Engrais organique. pH 10 à 12. Composée de 90% de tuffeau (pierre crayeuse riche en calcium) et de tourbe, elle sert à conserver l'humidité du substrat des champignonnières et à maintenir un pH alcalin. On la dispose en une couche plus ou moins épaisse sur le substrat des champignonnières. On l'utilise très peu dans les autres cultures, on préfère utiliser la chaux qui est beaucoup moins chère.


Terreau :
Engrais organique. pH variable à tendance légèrement acide. Mélange de terre et de débris végétaux compostés qui servira à enrichir le substrat. Surtout utilisés pour nos plantes vertes et pour le jardin, les terreaux sont aussi employés comme amendement pour augmenter le coefficient de matière organique nécessaire au rétablissement du complexe argilo humique. On en trouve pour tous les goûts. Ils sont très peu utilisés en agriculture car trop chers et plus difficiles à épandre mais ils commencent à prendre un peu d'essor auprès d'agriculteurs soucieux de préserver leur sol. On les mélange à la terre en place, ils permettent alors d'aérer le sol et de le rendre plus favorable aux micro-organismes. Eviter le terreau pur pour vos plantations, il subit de trop fortes variations hydriques et n'est pas assez stable.


Tourbes blonde et brune :
Engrais organique. pH neutre à légèrement acide. La tourbe n'est pas vraiment un engrais, plutôt un amendement. Elle sert surtout pour corriger la structure des sols trop argileux ou trop sableux afin de recréer un complexe argilo-humique. A utiliser avec modération pour des raisons écologiques.


Tourteau :
Engrais organique. pH neutre. On trouve le tourteau de soja, de ricin, de neem, de jatropha, de tournesol, de colza, d'arachide, de lin, coprah, palme... Ce sont les résidus de pressage des graines de plantes avec lesquelles on fait des huiles (oléagineuses). Selon leur origine, leur composition sera différente mais ils sont généralement riches en azote et en matières carbonées.


Varech, ou goémon épave :
Engrais organique. pH 8 à 9. Riche en sels minéraux, en azote et en potassium, très riche en oligo-éléments. A étaler sur le sol en hiver ou au printemps. Se décompose assez lentement. Peut aussi être incorporé au compost. Favorise les micro-organismes du sol. Peut être utilisé frais, séché ou broyé. Donne du goût aux fruits et légumes. Frais, le goémon se décompose plus vite.


Vases, boues de fosses septiques :
Engrais organique. pH 5,5 à 6. Très riches en azote, on les mélange au compost. Pures, elles libèrent brutalement de fortes quantités d'azote. Issue du curage des fonds d'étangs et de cours d'eau, elles sont souvent riches en argiles et en limons. Idéal pour amender les sols trop sableux. On les utilise beaucoup an agriculture et en maraîchage. A épandre au printemps. On peut récupérer le méthane dégagé par la décomposition comme combustible.


Végétaux fauchés ou broyés (engrais vert) :
Engrais organique. Pour toutes utilisations, sauf en pots. pH neutre. D'origine variée, on en fait feu de tout bois. Branches, sciures, feuilles, écorces, chaumes... Tout est bon sauf bien sûr les végétaux qui contiennent de la résine, des tanins et autres composés toxiques. Les déchets verts peuvent être étalés sur la terre juste avant les premières gelées ou enfouis peu profondément aux premiers jours du printemps, dès que la terre aura dégelé. La vitesse de la dégradation sera proportionnelle à la température et à la quantité de vie souterraine. Les déchets se transformeront ainsi en humus dans le sol sans passer par le stade de la compostière. C'est le plus naturel de tous les engrais et le moins choquant pour la vie du sol car il profite à toute la chaîne alimentaire. C'est sans aucun doute le moins risqué de tous les engrais.


Vers de terre, vers de compost :
Engrais organique. Ne pas confondre les deux, le premier est gris-rose, le second est plutôt rouge tigré. Les deux ne vivent pas du tout dans le même environnement. Le ver de terre " classique " s'enfouit profondément dans le sol dès qu'il fait chaud ou qu'il fait froid et lorsque la terre est sèche en surface. Il est finalement assez peu actif par rapport au ver de compost qui s'abrite dans la compostière toute l'année, du moment que le compost reste chaud (température optimale entre 20 et 25°C), puisqu'en décomposition. Apporter des vers de terre au sol ne peut que faire du bien. Autant faut-il qu'ils aient de quoi manger. Les vers aident à décomposer la matière organique, ils aèrent fortement le sol et mélangent les éléments entre eux, ce qui favorise le complexe argilo humique. Les vers de terre s'achètent en boîte. Il existe encore beaucoup d'espèces de vers, les plus gourmands sont les lombrics californiens.


Vinasse de betterave, de canne à sucre et autres produits sucrés :
Engrais organique. Elles sont un bon complément en potasse. Très pauvres en phosphore et en azote. Elles stimulent les micro-organismes.